Cet article est tiré de la revue MNEMOSYNE année 2005 de l’association MEMOIRES DES PAYS DU GUIERS. Il est soumis aux droits de reproductions de cette revue.

Mouvement d’horlogerie mécanique

Ce mouvement a donné l’heure aux Dullinois, jusqu’à la moitié du siècle dernier. Entièrement mécanique l’égrainement du temps est assuré par un pendule actionnant un échappement à ancre qui libère le mécanisme à période régulière. La fréquence est déterminée par la longueur du balancier.

L’énergie nécessaire est produite par un treuil actionné par des pierres suspendues à la corde du treuil. Une came fixée sur l’axe du temps libère à l’heure et à la demi-heure

Mouvement electro-mécanique

Ce mouvement a remplacé l’ancien mouvement mécanique dans les années 1950.
Un balancier assure la régularité du mouvement, et permet grâce à l’échappement de faire tourner dent par dent, la première roue du système d’engrenages.

Le système d’entraînement est très différent : Un moteur électrique fait fonction de poids. Il est rendu solidaire, par un jeu de pignons, d’une chaîne sans fin, qui transmet la force au mécanisme de l’horloge. Quand le moteur arrive en bas de course, il se met automatiquement en marche et grâce à son pignon remonte le long de la chaîne jusqu’à son point haut.

Les sonneries des cloches ont été automatisées : la grosse lors du changement d’horloge et la petite une dizaine d’années plus tard.
La programmation des sonneries est réalisée par les contacteurs fixés sur la roue des heures. A la fermeture de ceux ci l’un ou l’autre des cylindres perforés est mis en rotation. Les perforations permettent aux balais d’envoyer les impulsions électriques de sonnerie
Cette horloge a été remplacée par le mécanisme actuel au milieu des années 1990.

temps1    temps2

temps3